SEM ● SPL du Pays d’Arles
Bailleur ● Aménageur ● Constructeur ● Syndic
Au service du territoire et de ses habitants
L’histoire de cette réhabilitation
Depuis 2001, la problématique de la vétusté de certains logements du patrimoine de la SEMPA a été posée par son Président, David Grzyb, et son Conseil d’administration.
Cette exigence de proposer des logements décents à la location a conduit la SEMPA à mener une 1re phase de réhabilitation en 2004 aux Alyscamps (103 logements) et à Monplaisir (90 logements) ; puis à entreprendre des travaux d’urgence à Griffeuille en 2006 avec le changement de toutes les menuiseries.
Le patrimoine de Griffeuille - beaucoup plus important - a depuis mobilisé toute son énergie ; d’autant que sa classification en ZUS (Zone Urbaine Sensible) oblige légalement la SEMPA à inscrire son projet de réhabilitation pour ce quartier dans le cadre du PNRU (Programme National de Rénovation Urbaine), confié depuis 2003 à l’ANRU (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine), ayant pour vocation de diversifier et de requalifier les quartiers d’habitat social classés en ZUS.
Il aura donc fallu à la SEMPA constituer de nombreux dossiers, effectuer de multiples études de faisabilité, afin de répondre aux orientations de l’ANRU et aboutir au financement possible de 15 millions € pour la réhabilitation de l’intérieur de la quasi-totalité des 681 logements de Griffeuille (exceptés les 66 « petites maisons » à Jonquets et Jean Bessat et les 92 appartements plus récents dans le bâtiment de Wisbech) ; ainsi que d’une partie des 37 logements à Salin de Giraud.
C’est ce temps - jugé trop long - qui avait conduit les locataires de Griffeuille à exprimer un peu vivement leur mécontentement à la mi-juin 2011.
Répartition du financement des travaux
État via l’ANRU | 1,5 millions € |
Région Provence – Alpes – Côte d’Azur | 600.000 € |
Conseil Général des Bouches du Rhône | 155.000 € |
ACCM | 660.000 € |
Ville d’Arles | 245.000 € |
CGLLS (Caisse de Garantie du Logement Locatif Social)
au travers des Aides à la pierre |
2,2 millions € |
Emprunts
dont la source de financement de remboursement reste les loyers |
7,2 millions € |
Fonds propres de la SEMPA | 2,1 millions € |
Phase de tests sur 24 logements
Une fois les financements réunis, des travaux « en grandeur nature » ont pu être lancés sur 24 logements en milieu habité - et ce en concertation avec les locataires - afin d’effectuer plusieurs niveaux de tests :
Ces travaux portent sur les points suivants :
Cette phase de tests est maintenant terminée. Le bilan qui s’ensuit démontre que toutes les conditions techniques et de mises en concurrence sont réunies pour qu’une 2e phase de dépôt d’appel d’offres européen soit engagé en janvier 2012.
Pourquoi toutes ces précautions ?
Parce que la SEMPA intervient dans le cadre d’une réglementation impérative au niveau des obligations de mises en concurrence à l’échelle de l’Europe - aux vues de la hauteur du marché de travaux de 15 millions € - et de l’application des directives de Bruxelles pour tout chantier supérieur à 5 millions €.
Ensuite parce qu’un chantier en milieu habité est très contraignant, surtout pour les locataires, mais aussi pour les entreprises qui ont plus communément un savoir-faire lié aux chantiers neufs. Il a fallu démontrer que malgré ces spécificités, cela reste du domaine du possible.
Calendrier de réception des logements réhabilités
2011 | 24 logements tests |
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2012 | 239 logements |
2013 | 145 logements |
2014 | 273 logements |
La Marseillaise - 15/12/2011
La Provence - 17/12/2011